Ciel et Terre Association

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De la Terre au Ciel


Les pouvoirs de l'eau-partie 2

 

"Reléguée au rang d'un instrument industriel, l'eau nous est tellement devenue familière que nous n'y prêtons même plus attention, elle est même devenue un élément mystérieux, au point qu'en 2005 quand notre CNRS (le Centre National de la Recherche Scientifique) a organisé " l’Année mondiale de la physique", au classement des dix plus grandes énigmes de l’Univers, l'eau a été classée première !

Lors de mes recherches pour mes cours sur la détoxination (libération par différents procédés physiques et énergétiques des toxines du corps humain) une belle synchronicité m'a permis de me procurer le film russe Water réalisé par Anastasyia Popova.
J'avoue que le contenu de ce film m'a remis du baume au cœur par le fait qu'aux quatre coins du monde, malgré un travail de recherche mal vu et mal financé, des scientifiques tentaient depuis de nombreuses année d'élucider les mystères de l’eau.
Dans ce film documentaire, 23 chercheurs, penseurs et religieux du monde entier font état de leurs théories, de leurs recherches, de leurs études en laboratoire et de leurs découvertes.
J'utilise ce dvd comme documentaire dans mes ateliers sur la détoxination du corps humain et l'épuration des eaux de notre corps...
Après cet atelier, nous ne regardons plus l’eau de la même manière ! Notre corps non plus du reste!!!
Les révélations de ce documentaire sont surprenantes et confirment en totalité nos intuitions sur l'utilisation de l'eau dans nos séances de thérapies énergétiques comme le wuname ou l'aurathérapie.
Nous apprenons que l'histoire de l'eau a toujours été liée à celle du règne animal, végétal et minéral et qu'il ressort des analyses sophistiquées de ces chercheurs que certaines cellules de notre corps contiennent jusqu'à  99% d'eau. Le 1% restant contenant notre ADN et divers protéines et minéraux...

Au fil des recherches en laboratoire effectuées par ces chercheurs, il apparaît que l'eau se comporte comme un liquide "structuré", et non désordonné comme les autres liquides. Quand on parle de la structure de l’eau, il s’agit de l’organisation de ses molécules. De la façon dont ses molécules se groupent entre elles en agrégats d’atomes, appelés "clusters" qui présentent une piste intéressante pour chercher des explications aux nombreuses caractéristiques et réactions exceptionnelles de l’eau.
C'est ainsi qu'ils ont découvert que ces agrégats de molécules peuvent, en une fraction de seconde, changer de forme.
Ainsi quand l’eau est totalement pure (comme l’eau de source ou d’orage) ses cristaux sont hexagonaux, symétriques, délicats, d’un blanc éclatant, comme des flocons de neige.
Par contre quand l'eau est polluée ou perturbée, ses "étoiles" se brouillent, se fragmentent, s’assombrissent allant jusqu’à disparaître dans certains cas.
L’eau perd alors toutes ses vertus bénéfiques originelles. Elle n'est plus : hydratante, antiseptique, antibiotique ni curative bien que sa composition chimique n'ait pas variée.


Dans le milieu agriculture "bio", l'utilisation de " l’eau structurée" pour l’arrosage des fruits et légumes révèle une émission photonique six fois plus élevée que ceux traités et arrosés avec de l’eau ordinaire. Les plantes sont alors plus résistantes, et leur système immunitaire renforcé, ce qui évite l’utilisation outrancière d’engrais, de pesticides et d’herbicides.

 



Mais qu’est-ce qui peut déstructurer l’eau ?


Il y a bien sûr la pollution industrielle et agricole comme les produits chimiques, le pétrole, les champs électriques ou encore la radioactivité.
Cependant le film Water révèle d’autres facteurs, bien plus étonnants encore car selon certains scientifiques, l’eau perd sa structure originelle en fonction de la manière dont on va la traiter, au sens propre comme au sens figuré.
Après des processus agressifs d’épuration chimique et de filtrages puissants, l’eau arriverait dans nos maisons en ayant gardé en mémoire les produits chimiques qu’elle a croisés ainsi que les violences qu’elle a subies en étant "séquestrée" dans des dizaines de kilomètres de canalisations, avec des changements abrupts de direction et une haute pression artificielle.
« Quand l’eau du robinet arrive chez nous », explique le Dr Leonid Izvekov, directeur du laboratoire de recherche sur l’eau de Moscou, « elle est comme traumatisée ».
Elle est certes encore potable par rapport aux normes Européennes mais elle n’a plus de vie, ni d'énergies.
Il en est de même pour l’eau vendue en bouteille qui se dégrade continuellement dans les conditionnements en plastique...


Comment l’eau peut-elle se souvenir d’un traumatisme ? Aurait-elle une mémoire comme l’affirmait Jacques Benveniste, il y a vingt-cinq ans ?


De nombreuses expériences auraient, en effet, révélé que toute substance entrant en contact avec l’eau y laisse une empreinte.
Et tout ce qui se passe autour de l’eau serait également aussitôt mémorisé par elle (ce qui expliquerait l'efficacité de l'homéopathie malgré ses très grandes dilutions).
Les scientifiques qui se sont penchés sur la question supposent que ces fameux "clusters" pourraient avoir, en quelque sorte, le même rôle que les cellules de notre mémoire : l’eau serait donc capable de réagir aux informations qui l’entourent mais aussi de les enregistrer, telle une bande magnétique qui mémoriserait pour toujours l’intégralité des données de la vie, puis les restitueraient.

Toujours d’après les scientifiques qui interviennent dans ce documentaire, l’eau, en traversant les millions de logements ayant accès à l’eau courante, mémoriserait toutes les énergies des êtres vivant dans la ville, les maisons et les appartements.
C'est le moment de prendre conscience que « nous polluons spirituellement l’eau », affirme l’Autrichien Aloïs Gruber, chercheur depuis 30 ans.
Pourquoi ? « Parce que l’eau absorbe les énergies positives et négatives des plantes, des gens, des animaux qui vivent dans les maisons.
Quand elle arrive à nos robinets elle est énergétiquement déprimée, elle a perdu sa radio-vitalité et emmagasinée la mémoire de nos existences.».

Cette conception de l’eau, sensibles aux énergies environnementales, consoliderait la théorie du Dr Masaru Emoto sur l’influence des mots, de la pensée, des émotions, des méditations et des prières sur l’eau.
C'est une des raisons pour lesquelles nous utilisons l'eau structurée pour mémoriser toutes les fréquences vibratoires émises par les bols Tibétains, les vaisseaux de cristal et les bols alchimiques dans les séances de méditation et de WUNAME que nous pratiquons.


En effet, pour prouver l’hyper-réceptivité de l’eau, ce docteur en médecine alternative japonais avait eu l’idée, il y a une dizaine d’années, de soumettre plusieurs échantillons d’eau distillée, d'eau du robinet, d'eau de pluie, de source ou de rivière, à des mots, des sentiments, une ambiance musicale, des prières et des méditations. Puis de les congeler pour révéler la vraie nature de l’eau, et photographier sa structure au microscope électronique.
Par des changements de forme très marqués, chaque flacon a, selon lui, réagi aux vibrations positives ou négatives.
Aujourd’hui, il ne semble plus être le seul à penser que l’eau est sensible à nos émotions et à nos intentions. N'oublions quand même pas les nombreuses sources d'eau guérisseuses existantes dans notre pays et dans notre région, bien que gardées ou enfermées, certaines sont encore utilisées de nos jours, notamment la fontaine St Georges dans les Landes qui guérit les rhumatismes.


Pour finir, comme je vous le disais, il ressort que sur les quantités astronomiques d'eau que nous utilisons, 1,5% seulement l'est pour nos besoins alimentaires. Nous sommes plusieurs thérapeutes à conseiller de nous occuper de la qualité de notre eau à la sortie du robinet, de la cuisine par exemple.
Il faut savoir que depuis plusieurs dizaines d' années, des spécialistes chercheurs ont mis au point des "fontaines à usage privé " qui peuvent sortir une dizaine de litres d'eau restructurée à l'heure. La fontaine Kangen, et la fontaine Ojade donnent des résultats significatifs tels l'harmonisation du ph et l'augmentation de radio-vitalité.
Comme je vous le disais plus avant, c'est cette eau qui est utilisée en agriculture biologique, soit via des fontaines, soit par des systèmes de vortex qui ré-énergétisent l'eau de façon mécanique.

Le lien entre l’eau structurée et la santé, la croissance des fruits et légumes est bien établi et donne des résultats incroyables.

En vertu de ce qui précède, un litre en verre d'eau restructurée accompagne toute les séances de techniques énergétiques que je pratique dans mon cabinet, ainsi la mémoire de l'eau enregistre toutes les vibrations, toutes les fréquences et elle les restituent chaque matin quand la personne boit son verre d'eau à jeun en acceptant tout simplement cette eau qui va ré-informer celle contenue dans les cellules de son corps.
L'eau
redevient source de vie et non plus source de maladie."

 

 



 

Pour voir le trailer de Water : http://www.youtube.com/watch?v=YY8qhAb3Mxg&feature=youtu.be

 

 

Georges Lecocq


15/05/2013
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Les pouvoirs de l'eau-partie 1

  

 

Cette série d'articles est tirée d'une conférence donnée par M. Georges Lecocq, président d'honneur de l'association, à Rocamadour le 8 Avril 2013.

 

"J'ai l'intention de donner de mon temps pour réhabiliter l'eau à nos yeux et dans notre cœur, la remettre à l'honneur dans notre alimentation et comme ambassadrice de notre bonne santé.
J'avoue que j'ai peine à voir à quelle place nous l'avons reléguée et comment nous la maltraitons.
Nous sommes tous entourés d'eau, nous sommes des êtres hydriques, nous l'avons connue dans le biberon, le bénitier, la boisson, le bain, l'alimentation, l'eau des torrents, des rivières et des fleuves, l'eau des étangs, des lacs, l'eau salée et c'est pour lui rendre hommage que je me suis appliqué à faire ces recherches.
Au service militaire j'ai connu l'eau dans le Ricard, dans le vin et dans les alcools puis j'ai confondue l'eau avec les liquides tels que la bière, le coca et les sodas.
De retour du service militaire, j'ai gardé ces habitudes et j'ai laissé l'eau pour les enfants, les malades, les plantes et les animaux, jusqu’au jour où mon cœur m'appela au secours à travers quelques crises d'angines de poitrine. Je compris alors qu'une de mes principales erreurs avait été de confondre l'eau avec les liquides.
Par expérience, je peux vous assurer maintenant "c'est d'eau dont notre corps a avant tout besoin", et d'eau la plus pure et la plus vivante possible !

Dans un premier temps, je ferai un bref rappel historique de la place accordée à cet élément vital dans les différentes civilisations puis nous aborderons les recherches de pointe dans ce domaine et les nécessaires évolutions qu'elles impliquent dans notre utilisation et perception de l'eau.

 

Pour les Égyptiens, au commencement, l'univers était un grand océan primordial nommé le NOUN.
L'eau était sacrée, ils la reconnaissaient comme l'élément essentiel utilisé à chaque étape de la vie notamment dans la purification du pharaon.
Dès la basse Égypte ils avaient remarqué que l'eau qui avait ruisselé sur les formules magiques ou les figures sacrées se chargeait de vertus guérisseuses.
Dans leur panthéon, trois dieux étaient liés à l'eau :

- Sobek le dieu-crocodile était associé à l'eau, la fertilité, à l'inondation
- Thot, le dieu à tête d'Ibis associé à la Lune, exerce quant à lui à son influence sur l'eau, sur le règne animal, végétal et minéral.
C'est aussi le Dieu du savoir et de la connaissance, de l'écriture et de la sagesse, maître des formules magiques et patron des scribes, des radiesthésistes et des magnétiseurs.
- Tefnout est la déesse de l’humidité, de la rosée, de la pluie et des nuages.


 

Pour les Grecs, le premier des biens: c'est l'eau ! Dans la Grèce antique, l'eau était considérée comme une condition fondamentale à la vie, en servant de boisson aux hommes et aux animaux et en facilitant la cuisson des aliments, en aidant à la propreté des corps et des choses, et aussi par son rôle dans la poussée des plantes. Elle apportait la fertilité des terres et la fécondité pour les hommes. Les Grecs attribuaient à l"eau des pouvoirs oraculaires et guérisseurs.

Pour les Romains, comme disait l'architecte Virtuve : « L’eau est nécessaire à la vie, pour ses agréments et pour l’usage journalier ». Aqueducs, puits, citernes, fontaines, thermes, et établissements artisanaux témoignent de l’omniprésence de ce principe vital dans l’espace gallo-romain tout entier.


Ils consentirent énormément d’ingéniosité et de travail pour assurer l’approvisionnement de leur cités en eau potable et d’excellente qualité. La longueur des aqueducs qu'ils ont bâtit en sont encore aujourd'hui la preuve:
Le plus long du monde romain, celui de Carthage se développe sur 132 km !
En Gaule, celui de Cologne atteint 95,5 km et ceux du Gier (75 km) et de la Brévenne (66 km).
Celui d'Arles se déploie sur 51 km, celui de Nîmes (et incluant le Pont du Gard) sur 50 km.

Pour les Celtes, l'eau est symbole de la vie éternelle, lieu de toute origine et de nouvelles créations, de purification, l'eau est présente dans tous les rituels.
Les Déesses, les fées, les reines sont des personnages qui participent au principe de l'eau, laquelle détient la connaissance spirituelle et initiatique.
Elle est source de vie, de guérison, de régénérescence et d'inspiration. C'est la lumière de l'intelligence et du principe féminin.
Elle symbolise l'éternité par son cycle: liquide, solide, gazeux... L'eau s'ouvre un passage vers l'infini, elle n'a ni début ni fin, elle se recycle perpétuellement.

Les Esséniens mettaient tous leurs biens en commun et vivaient en communauté dans le respect d'un rituel.
Ce rituel commençait dès la cinquième heure de la journée par un bain, puis tous vêtus de blanc ils consommaient un repas de pain et de vin dans le silence le plus complet.
Pour eux, l'Archange Gabriel était le Père de l'eau : liée à la naissance, à la famille, aux mystères de l'âme et des relations humaines.
C'est elle qui donne la vie et qui abreuve la terre et les hommes.
Elle est également considérée dans un aspect plus impalpable comme une eau subtile qui coule entre les êtres, à travers les relations, les échanges et la communication, comme le fluide éthérique de l'âme.

 

Dans les religions chrétiennes, le sacrement du Baptême se retrouve aujourd’hui chez tous les chrétiens, avec une présence plus ou moins forte de l’eau. Mais en 2010, seulement 3500 enfants sur 85000 naissances furent baptisée avec l'eau . Dans notre pays, 45% des français de 18 à 50 ans se déclarent "non croyant"!!!
Pour le reste, des pèlerinages vers des lieux sacrés liés à l’eau sont régulièrement organisés notamment vers Lourdes et les Saintes Marie de la Mer.
L’eau dans le rite de la messe reste très importante : l’eau bénite est utilisée en introduction du sacrement. Les sources bénéfiques sont protégées par des saints et y sont attachées des légendes où se mêlent les épisodes religieux et des anciennes coutumes celtes ou druidiques.
Les sources miraculeuses sont à elles seules des lieux de culte importants. On ne citera que celui qui rassemble tous les ans au mois d’Août un nombre important de malades croyants ou non à Lourdes où la coutume veut que les malades soient plongés dans la source qui a jailli du rocher où Bernadette a vu la Vierge.
Les pèlerins emportent souvent un peu d’eau miraculeuse avec eux.

 

L'eau a perdu son caractère sacré (les églises sont fermées et quand elles sont ouverte les bénitiers sont vides). 
Par contre :
- elle est utilisée pour véhiculer nos excréments et nos déchets.
- elle est abondamment gaspillée dans les milieux industriels, notamment dans les centrales nucléaires où chargée de Deutérium elle devient de "l'eau lourde" pour refroidir les réacteurs, puis elle est surchauffée pour se transformer en vapeur et faire tourner les alternateurs,
- elle transporte les produits chimiques dans les procédures de fabrication de l'industrie pharmaceutique et agro-alimentaire,
- elle véhicule les engrais, les pesticides et les produits pharmaceutiques dans l'agriculture et l'élevage intensif.

A noter que seul 1,5% de l'eau douce utilisée sert à notre boisson et notre alimentation directe.
De fait elle est esclave du modernisme, de la rentabilité et de l'argent..."

 

 

Georges Lecocq

 

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15/05/2013
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Cogito ego sum

 

 

COGITO EGO SUM

 

 

Aujourd'hui nous vous proposons une petite réflexion sur la relation compliquée que nous entretenons avec notre égo.

Quand on entame une quête personnelle ou une démarche méditative, c'est souvent parce que s'est posée en nous cette question de savoir qui nous étions vraiment. N'y a-t-il rien d'autre que cette conscience de veille qui dit « Je », qui nous définit par de multiples qualificatifs mais qui parfois aussi nous étouffe ?

En débutant la pratique de la méditation, ou plus simplement en lisant un texte inspirant, on se trouve très vite confronté à notre meilleur ennemi : nous-mêmes !

Vous respirez aussi pleinement que possible avec le ventre en inspirant par la narine gauche, vous visualisez des paysages idylliques ou vos chakras qui se déplient entre le bas et le haut. Bref, vous essayez de vous fondre dans l'unité fondatrice du Grand-Tout©. Quand tout à coup, une myriade de pensées surgie de nulle part vous assaille perfidement, vite rejointe par des bouffées d'émotions incontrôlables et des douleurs physiques diverses et variés (mais ô combien aiguës !). Ça vous rappelle quelque chose ?

C'est notre ami l'Ego qui se rappelle à notre bon souvenir et qui nous ramène aux bonne vieilles réalités terrestres du style :

« Ôm...est-ce que j'ai éteins la cafetière avant de partir ? Oui-non-oui-non-je crois bien que si, avant de prendre la poubelle-tiens ce soir, il faut que je sorte la poubelle jaune sinon on va crouler sous les cartons de yaourts jusqu'à Lundi prochain-tiens, faut finir les yaourts avant mercredi-et c'est encore moi qui vais devoir ingurgiter les 15 filous triple-choco dont les gosses ne veulent plus-et cet été j'aurais un gros cul-et je ne sens plus ma fesse droite, il n'est pas confortable ce coussin...qu'est-ce que je disais déjà, moi ? Ah oui...ÔM...erde, j'ai pas éteint la cafetière ! »

Toute similitude avec des personnages existants etc.

 

Triste spectacle de l'Infini terrassé par la ronde incessante de ce que j'appelle « le petit vélo dans la tête ». Et l'Ego devient vite l'ennemi à abattre du pratiquant spirituel ! Car comment découvrir le Soi quand on est constamment dérangé par soi-même ? Épineuse question schizophrénique...

 

Mais c'est quoi au final l'Ego (je mets une majuscule sinon il va se vexer...) ?

Les définitions varient selon la discipline mais on peut dire que c'est la représentation et la conscience que l'on a de soi-même, l'objet central de notre réalité. Le courant spirituel le définit plus souvent comme une image mentale tronquée, une fausse personnalité qui masque notre vraie nature et qui nous éloigne de l'Eveil. Certains courants font appel également à la notion de Soi, qui représente un état de conscience non-local situé hors du temps et de l'espace et qui constitue l'octave supérieur de la conscience de veille.

Donc, la pratique consisterait à supprimer l’ego pour retrouver notre essence véritable.

On est plein de bonne volonté, on débute (ou pas!) et on s'efforce de le gommer.

Et là, les choses se corsent (cf. supra).

 

Tout d'abord, se focaliser sur quelque chose, c'est avant tout le renforcer, puisque vous dirigez votre énergie dessus.

Ensuite, l'une des missions de l'ego, c'est de nous permettre de survivre dans le monde quotidien de la 4D. Y compris malgré nous ! Il est plongé dans le temps et dans l'espace, c'est sa fonction. Tenter de rejoindre un état où ces deux concepts n'existent pas créé forcément une situation d'alerte maximum où toute occasion sera bonne pour vous ramener dans un contexte où il est compétent et opérationnel. Toute autre décision amènerait une issue qui serait considérée, de ce point de vue, comme la mort. Donc, inenvisageable.

 

Si le pratiquant persiste, le petit effronté, notre ami Ego a un autre tour dans sa manche. Une sacrée ruse de sioux même ! Il va nous faire croire que nous sommes devenus des êtres spirituels !

Nous voilà donc assaillis de bons sentiments envers la Terre entière (et exo-planètes si affinités), de prêcher la compassion et le pardon à tout et à tous, de parler avec une voix douce en affectant un calme inébranlable. Les sentiments, les comportements vont être mis au diapason de l'image que l'on se fait de quelqu'un de sage ou d'accompli. Notre personnalité se transforme en faux-moi spirituel. Tout en refoulant à mort tout ce qui dépasse !

C'est évidemment une entourloupe de l’ego qui nous donne un os à ronger. Il s'agit d'être vigilant, car généralement l'ulcère n'est pas loin.

 

Vous me direz peut-être que certaines personnes éveillées ont bien réussi à s'en débarrasser, ça doit être faisable ! Je vous invite à lire le très bon livre de Jack Kornfield Après l'extase, la lessive qui traite de ce qui se passe pour les pratiquants confirmés après leur premier éveil. La quasi-totalité de ces personnes retombent dans des états ordinaires, parfois très durement, pour retrouver l'unité à force de pratique et de travail sur soi. Car si l'éveil nous ouvre un point de vue élargi sur nous-mêmes, notre personnalité ne s'efface pas pour autant et nous devons composer avec elle. La pratique nous permet de gagner de nouveaux axes de vues qui aident à la libération des conditionnements et de la souffrance.

 

Tiens, voilà un axe intéressant pour notre problème. L’ego définit des caractères qui nous sont propres afin de délimiter notre individualité. Mais il est plongé totalement dans l'espace-temps (le nez dans le guidon du petit vélo). Il se sert de notre mémoire pour repérer des situations, y réagir et même anticiper les prochaines par mimétisme. Ce qui nous enferme dans des attitudes parfois stéréotypées qui nous limitent et nous étouffent.

 

La spiritualité, elle, nous permet de gagner une autre dimension, de ne plus considérer l’ego comme seul niveau de conscience mais comme un parmi d'autres. Donc, finalement, il ne s'agit pas de se battre avec soi-même mais d'ouvrir son champ de perception. Il faut remettre l’ego à sa juste place, qui n'est pas à la vigie, mais plutôt à la rame ! On ne le dissout pas, on l'intègre.

L’ego de ce point de vue redevient la main agissante du Soi.

 

Car même si l'on s'ouvre à des dimensions de conscience plus vastes, nous sommes des êtres de chair et de sang. Et peut-être bien pour une bonne raison. Les nouvelles méthodes de pleine conscience vont d'ailleurs dans ce sens en cherchant à densifier la présence effective de chacun à chaque moment de la journée, dans chacun de nos gestes. Une façon de plonger plus profondément dans son corps pour incarner plus consciemment ce Soi qui nous connecte à tout le reste.

Pas une goutte d'eau, ni un océan, mais bien les deux à la fois.

Ego, te absolvo !

 

Une petite vidéo qui récapitule un peu toutes ces idées : http://www.youtube.com/watch?v=_ACj8KXYW4Y

 

 

E. Gars


15/05/2013
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On vous donne le La !

 

Pour bien continuer notre série d'articles, après un incontournable Carpe Diem à se répéter en mantra jour après jour, il convenait de vous donner le La ! Mais pas n'importe lequel !

En effet, on y réfléchit peu, le La est certes une note, mais c'est surtout une fréquence dont la norme a été fixé internationalement en 1953 et déclarée norme ISO en 1975. On l'appelle le A 440, A pour La en notation musicale anglophone et 440 pour le nombre de Hz (à 20°C) qui définit le nombre de cycles par seconde de la fréquence.

C'est la fameuse sonnerie du téléphone !

A partir du La, la note-repère, il est possible donc d'accorder les instruments et d'obtenir un ensemble harmonieux.

Mais si on se penche un peu sur l'Histoire de la musique, il n'en pas toujours été ainsi.

En effet, au cours des siècles, les instrumentistes et les compositeurs ont choisi différentes hauteurs de son, souvent plus basses qu'à l'heure actuelle, pour composer et jouer leurs morceaux.

Or, il se trouve qu'un autre La est particulièrement intéressant en ce qui concerne le Bien-être : le La 432 Hz !

 

Aussi connu sous le nom de diapason Verdi (qui l'imposa dans ses compositions), le La 432 Hz était privilégié par beaucoup de musiciens comme Mozart, Brahms, le célèbre luthier Stradivarius pour accorder ses fameux violons. Bien avant eux, les Sumériens, les Egyptiens et les Grecs l'avaient adopté jusqu'à ce que les Romains l'interdisent...(Bis repetita karmique?)

Pourquoi ? Une simple lubie ?

Pas si sûr. Des études ont montré que ce diapason permet d'obtenir la gamme d'harmoniques la plus étendue mais surtout que ces fréquences résonnent avec un élément ô combien vital : l'eau !

Quel est le rapport entre le son et l'eau ? Et bien, ils possèdent tous deux, comme chaque chose dans l'Univers, une nature vibratoire. Et elle se situe à 432 HZ.

Donc, quand vous écoutez de la musique accordée à 432 Hz, l'eau de votre corps se met à résonner à l'unisson ! Vous vibrez réellement de conserve avec elle !

 

Mais ce n'est pas tout ! Les autres notes de cette gamme équivalent à d'autres éléments, par exemple le Sol correspond à l'oxygène et le Do aux photons ! Ils sont des harmoniques du La 432 Hz. Il a été démontré que cette musique est particulièrement bénéfique aux plantes dont la croissance est de 30 % supérieure à un groupe témoin, sans ajout d'aucun additif. Le Do (256 Hz) déclenche même la réaction de photosynthèse !

C'est pourquoi les chercheurs ont appelé cette gamme : la gamme naturelle.

 

Et quels sont les effets sur l'Homme alors ?

 

Et bien, même si nous l'oublions de temps à autre, nous faisons partie de la Nature. Donc, ce La et ses notes harmoniques engendrent un grand nombre de réactions. Nous l'avons vu, l'eau résonne à cette fréquence et nous en sommes composés à 75 % en moyenne. Donc, cette musique se fait déjà ressentir dans tous le corps. Mais c'est pas tout : le cœur bat à une fréquence moyenne qui est un harmonique du La et il se met au diapason ! Oui, c'est une musique qui s'adresse au cœur !

Et le cerveau dans tout ça ? Et bien, comme vous le savez peut-être, notre fréquence en ondes Alpha (ondes qui caractérisent un état calme et méditatif) est de 8 à 12 Hz. Et vous l'aurez deviné, c'est aussi un harmonique de ce diapason. Au bout d'une quinzaine de minutes, votre cerveau produit ces ondes et synchronisent ses deux hémisphères en réponse à la fréquence.

Ça met le cœur et le cerveau en harmonie, au sens plein du terme.

 

Alors pourquoi avoir choisi le La 440, la gamme dite tempérée ?

 

Certaines théories circulent sur le Net, sur le fait que ce soit Goebbels, ministre de la propagande, qui ait imposé cette fréquence dans l'Allemagne nazie. Car si le La 432 s'adresse aux cœurs, le La 440 s'adresse à la tête. Et si on cherche à manipuler les foules, il vaut mieux subjuguer le mental (cerveau gauche) que de mettre les gens à l'unisson avec eux-mêmes et la Nature. L'Angleterre, après-guerre aurait décidé de garder et imposer ce rythme.

C'est une théorie, mais le fait est là, ce diapason s'est imposé comme une norme internationale et il est presque choquant aujourd'hui d'entendre des airs joués sur d'autres fréquences, surtout si on est musicien. Uniformisation, quand tu nous tiens !

Il s'adresse à notre cerveau logique, qui nous permet d'apprécier la musique mais nous met en léger décalage avec le Monde qui nous entoure.

Le son actuel est brillant et haut-perché, ce qui pousse d'ailleurs les chanteurs à forcer sur leur voix.

Le son cher à Verdi et à beaucoup d'autres est légèrement plus bas, plus chaud et bizarrement plus humain.

Les chants cisterciens, les gongs tibétains, le sonar des dauphins sont au diapason La 432 Hz !!

Rudoplph Steiner avait mis les gens en garde contre le la 440 qui, disait-il, favorisait les comportements antisociaux. Les musiciens français d'après-guerre avaient pétitionné (plus de 20 000 signatures) contre cette nouvelle norme. Mais rien n'y a fait.

 

Et pourtant rien n'est perdu. Car aujourd'hui, ce sont des milliers de voix qui s'élèvent pour réclamer le changement de la norme.

Pour ceux qui ont la chance de parler la langue de Goethe et de Tokyo Hotel, une conférence aura lieu le 9 et 10 Mars 2013 à Kurhaus Kirchzarten (région de Fribourg) sur le sujet.

 

http://www.triarticulation.fr/Kammerton/index.html#b1

 

Je vous invite donc, au travers des liens ci-dessous à (re)plonger dans cette réalité sonore alternative, si proche et pourtant déjà différente. Brancher un bon casque stéréo sur vos oreilles ou passez le morceau sur un système Dolby surround. Écoutez au moins une dizaine de minutes et vous viendrez témoigner de votre ressenti. Ce sera variable selon les individus, mais je suis sûr que vous ne serez pas indifférents.

 

Ah au fait, je vous ai dit que les chakras étaient réglés sur cette fréquence ? Non ? Alors ce sera sûrement l'objet d'un autre article. Car comme je vous le disais plus haut : dans l'Univers, tout est vibration et ça donne de la matière...à réflexion !

 

Merci à Yannick Van Doorne et à Michel Cliquet pour leurs travaux qui m'ont largement éclairé pour cet article. Allez visiter leurs sites, que vous trouverez dans la rubrique « Liens » !

 

Canon de Pachelbel : http://www.youtube.com/watch?v=AJsPmOMaiVc&list=PLF690AD38CE39FD05

 

Harpe (jouée directement accordée en 432, sublime) :http://www.youtube.com/watch?v=QQXXuUz87nw

 

Paradise de Coldplay : http://www.youtube.com/watch?v=RVEFXx1WS2Y&list=PLC2A51481C8C12DC8

 

Somebody de Depeche Mode :http://www.youtube.com/watch?v=AyXORonNGVY&list=PLC2A51481C8C12DC8

 

Tribute à Bob Marley :http://www.youtube.com/watch?v=ArniKbWpP38

 

Someone like you de Adele : http://www.youtube.com/watch?v=HhuTcmpJSFU

 

 

 

Emmanuel Gars


04/02/2013
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